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Tortures Supplices Droits de la femme et de l'homme
29 octobre 2008

51 La sale guerre d'Espagne Bûchers Marque au fer rouge en France Fourches patibulaires

Certains lecteurs, puristes, ça existe, auront remarqué une mise en page peu correcte de certains de mes textes. Pour une raison pratique, ils sont écrits en WORD. Il semblerait que le logiciel de transfert de canalblog n'aimerait pas WORD. C'est son droit ; Bogues Bug comme vous voulez. Merci à tous.

L’album commence par 51

Napoléon, ce Grand Homme ?

On a vu dans le numéro précédant qu’il n’hésitait pas à recourir à des supplices les plus atroces : le syrien qui assassinat le général Kléber eut les poings brûlés et fut empalé par enfoncement à coup de maillets d’un pal dans l’anus.

Extraits de « La chute ou l'Empire de la solitude » par l’ancien premier ministre français Dominique de Villepin.Empire_20solitude

La sale guerre d'Espagne

Comme dans toute guerre civile, la femme joue un rôle déterminant d'espionne et de séductrice, attirant les isolés dans de mortels guets-apens. Certaines passent directement à l'action : « Elles se précipitaient avec d'horribles hurlements sur nos blessés, et elles se les disputaient pour les faire mourir dans les tourments les plus cruels. Elles plantaient des couteaux et des ciseaux dans leurs yeux, se repaissant avec une joie féroce de la vue de leur sang. »

Les scènes d'horreur sont légion, créant un climat de tension oppressant. « A Val de Perras, écrit le capitaine François, j'ai vu 53 hommes enterrés jusqu'aux épaules à l'entour d'une maison servant d'hôpital où 400 hommes ont été égorgés, coupés par morceaux et jetés dans les rues et dans les cours. » Huile bouillante, crucifixion, empalement, pendaison par les pieds, brûlures : l'essentiel des tortures vise à terroriser l'occupant.

Près de Tarragone, Marbot aperçoit « un jeune officier de chasseurs à cheval, encore revêtu de son uniforme, cloué par les mains et les pieds à la porte d'une grange ! Ce malheureux avait la tête en bas, et on avait allumé un petit feu dessous ! ».

[...] A Burgos, les Français vont jusqu'à éventrer les tombeaux du Cid et de Chimène, espérant y trouver un trésor. La profanation de ce symbole de

la Reconquista

révulse la population. Dans le sillage honteux de Dupont, la corruption gangrène le haut commandement. [...]

Bûchers

Je n’ai pas encore parlé du bûcher mais il faudrait dire les bûchers, en effet du plus simple où on brûle à petit feu le condamné aux grands bûchers collectifs.

Considéré comme un agent purificateur, le feu fut la méthode de prédilection pour faire mourir les auteurs de crimes sexuels, de sorcellerie, d’hérésie, de crimes de bestialité ou d’empoisonnement: tous ces crimes qui osent contrarier la foi.

Cette pratique de brûler vif les hérétiques trouve son origine dans la vindicte populaire qui s’en chargeait spontanément lorsque l’occasion se présentait, inspirant alors les législateurs qui en officialisèrent la pratique. Le bûcher lui-même faisait l’objet de variantes, aussi bien dans la disposition des fagots entourant le condamné que dans la puissance du feu, qui pouvait être minime de façon à faire durer le supplice. Dans tous les cas, la mort pouvait être longue à venir, jusqu’à l’asphyxie du condamné.

Méthode classique :inquisition49

Le bûcher composé de couches superposées de bûches et de paille, s’élevant à peu près à hauteur d’homme. Le bourreau et ses aides avaient soin de ménager près du poteau un espace libre suffisant à contenir le condamné debout. Le criminel, après avoir été dépouillé de ses vêtements, était revêtu d’une chemise soufrée. Puis on le faisait pénétrer au centre du bûcher par l’étroite ouverture prévue à cet effet, et on le liait solidement au poteau avec des cordes et des chaînes. Alors on remplissait les intervalles encore libres, après l’introduction du condamné, avec des fagots et de la paille jusqu’à ce qu’il en soit recouvert Ensuite on mettait le feu de tous côtés à la fois, et les flammes dévoraient lentement le malheureux supplicié.

Petits frères du bûcher, le rôtissage et la grillade consistaient à faire brûler une personne « à petit feu ». Les guerres de religion donnèrent l’occasion de les pratiquer régulièrement. Là encore, l’imagination des hommes fut fructueuse. La « friture » plongeait le condamné dans un liquide bouillant (huile, poix, résine ou eau). D’autres étaient jetés vivants dans un four.

180px_Branding_irons_Dutch_K_2C_c_2C_and_kMarque au fer rouge en France

Méthode : le bourreau déposait sur un petit échafaud un réchaud plein de charbons allumés et un soufflet. Dans un réchaud rougissaient des fers marqués d’une fleur de lys ou bien portant l’empreinte des lettres suivantes:

  • T comme travaux forcés

  • P comme perpétuité;

  • F comme faussaire;

  • V comme voleur

Ou des combinaisons :

  • TF pour les faussaires condamnés aux travaux forcés

  • TP pour les travaux forcés à perpétuité

  • TPF pour les faussaires condamnés aux travaux forcés à perpétuité;

Le condamné était attaché à un poteau sur lequel était fixé un écriteau indiquant le méfait et la peine prononcée et exposé une heure. Un quart d’heure avant la fin, le bourreau déshabillait le condamné jusqu’à la ceinture et lui appliquait les marques sur l’épaule droite et quelquefois sur les deux épaules.

Immédiatement après l’application de la marque, on recouvrait la brûlure d’une pommade faite de saindoux et de poudre à fusil pulvérisée.

Sans_titreTTTTTTTTTTTTTTTTFourches patibulaires

Ensemble de gibets. Le nombre de leurs piliers variait suivant le degré de noblesse :

Roi, à l’infini

Ducs, maximum 8

Comtes, 6

Barons, 4

Châtelains, 3

Autres nobles, 2

On y suspendait les criminels qu’on laissait pourrir et dévorer par les oiseaux de proie.

Un des plus célèbres était celui de la prévôté de Paris, situé à Montfaucon. On y pouvait y suspendre soixante criminels à la fois.

En dessous, une cave servait de charnier et recevait les restes des suppliciés.

Un célèbre pendu : Enguerrand de Marigny. Son corps resta exposé au gibet pendant deux ans !!

Le voisinage de ces lieux d’exécution était garni de cabarets, où l’on se livrait aux réjouissances et aux plaisirs malgré l’odeur pestilentielle dégagée. (Comme quoi !!).

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Tortures Supplices Droits de la femme et de l'homme
  • La torture a été interdite par l'Assemblée générale de l'ONU le 12 décembre 1984 et le texte est entré en vigueur le 26 juin 1987 corroboré par la 3e Convention de Genève ..... Histoire et analyse des supplices, tortures et autres depuis l'antiquité
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