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Tortures Supplices Droits de la femme et de l'homme
11 mai 2007

28 La décapitation Exécutions par les Japonais lors de la guerre 40-45 Les chaises d’immobilisation

La décapitation est un mode d'exécution très ancien. Ce n'est pas une torture à "proprement" parler puisque généralement brutale et définitive. Pas moyen de faire de demi-mesure, pas de possibilité de recoudre la tête !

Divers instruments furent utilisés au cours des siècles et selon les mœurs et les ethnies : le glaive, l'épée, le sabre, la hache et l'ivention du docteur Guillotin.

En passant, rappelons la différence entre épée et sabre ; le sabre est une arme d'estoc (on utilise la pointe) et de taille (dont on utilise le tranchant notamment pour décapiter). Généralement courbe, il ne possède qu'un seul tranchant contrairement à l'épée. il peut être utilisé à une ou deux mains en fonction du type de sabre.

Historique : dans les temps anciens, en France, selon le crime et la condition du condamné, la peine de mort était l          a décapitation à l'épée réservée aux nobles, le gibet, potence, le bûcher, la roue, pour les roturiers. L'écartèlement pour régicidesavantages_et_inconv_niants

.La décapitation pratiquée à l’aide d'un glaive, d’une hache, d’une épée ou d'un sabre pouvait être réalisée relativement lentement de façon à faire souffrir ou, involontairement, ne pas réussir du premier coup. Les exécutions ratées, dans lesquelles le bourreau devait s’y reprendre à plusieurs fois, n’étaient pas si rares.

Ce type d’exécution requérait non seulement de la dextérité de la part du bourreau, mais également "la bonne volonté" du condamné qui, à genoux, la tête posée sur un billot ou debout, devait se tenir immobile.

Un léger progrès arrive au moyen âge : "les tranche-têtes" qui sont les ancêtres de la guillotine. Originaires de Perse, ils se généralisent en Europe.

Destinés à éviter les maladresses du bourreau, leur fonctionnement demeurait cependant imparfait.

L’invention de la guillotine en 1792 par le docteur Guillotin qui estimait que l'instantanéité de la punition était la condition nécessaire et absolue d'une mort décente, devait remédier à ces imperfections, puisque le condamné était maintenu allongé et – normalement – immobile.

Depuis sa création, on estime que, en France, entre 45 000 et 49 000 décapitations eurent lieu de 1792 à 1977.guillotinefffffffffffffff

Elle fut aussi utilisée en Suisse, Suède, Belgique et en Allemagne. La peine de mort ayant été abolie dans tous ces pays, elle n'y est plus utilisée de nos jours.

La guillotine devait mettre fin à la cruauté des autres types d’exécution en donnant la mort de manière infaillible et rapide.

Principe : en baissant une manette située sur le montant gauche de la machine, la pince retenant le couperet s'ouvre. La lame chute d'une distance de

2,3 mètres

, sous l'effet de la gravité, sectionnant le cou. La tête tombe dans une bassine de zinc, à l'avant de la machine. Le corps est poussé dans un grand panier d'osier doublé de zinc, qui se trouve latéralement à droite de la guillotine.

Cependant, ce mode d’exécution ne fut pas non plus exempt de ratés dus à une défaillance de la machine ou à un mouvement malheureux  (sic) du condamné.

Des études affirment que la tête d’un guillotiné ne cesse pas immédiatement de vivre lors de la décapitation.

La peine de mort a été abolie en France en 1981 et donc la guillotine a été remisée au musée.

L’Arabie Saoudite, de nos jours, continue à décapiter au sabre.

Quelques récits particulièrement horribles

Martyre de sainte Parascève

Pose sur le crane d'un casque de fer rougi au feu.

Arrachage des seins puis avec une lourde pierre posée sur la poitrine, flagellation aux verges jusqu'à arracher les chairs et atteindre les os.

Précipitation dans une fosse puante remplies de reptiles venimeux.

Décapitation au glaive.

Des reliques, dispersés dans des églises, permettraient de guérir notamment des maladies des yeux.

Exécution manquée en, Angleterre, du duc de Mommouth en 1685.


"Du premier coup, le bourreau ne fit au duc qu'une blessure, Mommouth se débattit, leva la tête et regarda John Ketch avec reproche. Ce dernier le frappa trois coups successivement, sans que la tête fût séparée du corps qui s'agitait convulsivement. Dans la foule massée sur Towerhill, des hurlements s'élevèrent. Ketch jura et jeta la hache, "Le cœur me manque" dit-il.  Le shérif lui hurla de reprendre la hache. Il reprit donc l'arme et 2 coups furent nécessaires ainsi que son couteau pour séparer la tête du corps."

Exécutions par les Japonais lors de la guerre 40-45

Exemple d'une femme qui eut les seins et la vulve coupés au sabre. Les soldats japonais la tenaient pendant que l’officier la mutilait. Au début, la fille hurlait. Finalement, elle est demeurée tranquille et silencieuse. Ensuite, les Japonais ont mis le feu à la hutte dans laquelle elle s'était cachée.

Autre exemple : A Manille, un boy fut attaché à un pilier. Les Japonais lui ont sectionné les organes génitaux et ont enfoncé le pénis dans sa bouche.

Tortures d'un fonctionnaire hollandais

Un officier brandit son sabre et lui a sectionné les bras, un peu au-dessus du coude, puis les jambes, à la hauteur des genoux. La victime o a été entraîné vers un cocotier, on l’y a attaché, puis on l’a frappé à mort à coups de baïonnette.d_capitatioon_sabre_pilote_australiendecapitatopn_au_sabreJAPAN5

Autre exemple : un policier en uniforme d'abord frappé de la main et du sabre. Ensuite, l’officier japonais lui a sectionné les bras sous les coudes et les jambes vers les genoux puis à coups de pied et de baïonnette, le policier a été contraint de se redresser sur ses moignons de jambes, et là il a été achevé à coups de baïonnette. »

  Malaisie : Pendant la bataille du Nord-West Jehore, en janvier 1942, un convoi d’ambulances transportant des malades et des blessés a été capturé par les soldats japonais. Le personnel et les blessés ont été sortis des ambulances et tués à coups de feu, de baïonnette, ou brûlés vifs après avoir été arrosés d’essence.


Méthodes

On relève des méthodes similaires dans la plupart des massacres. Les victimes étaient d’abord attachées puis on leur tirait dessus, on les tuait à coups de baïonnette ou on les décapitait au sabre. Le plus souvent, les victimes se faisaient tirer dessus, puis des soldats japonais achevaient les survivants à la baïonnette.

En janvier 1942, à Tarakan, sur l’île de Bornéo, des prisonniers de guerre hollandais ont été embarqués sur un croiseur léger japonais, emmenés jusqu’à l’endroit où ils avaient tiré sur un destroyer japonais, décapités et jetés à l’eau.

. Et encore, des prisonniers dans les abris, de l’essence y a été versée, puis des torches allumées y ont été lancées. Des explosions s’en sont suivies et les prisonniers qui n’étaient pas trop gravement brûlés se sont efforcés de s’enfuir. Ils ont été tués par les mitrailleuses et les fusils. Certains ont été tués à la baïonnette
En février 1945, au German Club de Manille, aux Philippines, des fugitifs s’étaient réfugiés au sous-sol du club, afin d’échapper au bombardement et aux tirs d’artillerie en cours. Les soldats japonais ont entouré le club avec des barricades de matériel inflammable, puis ils ont arrosé ces barricades d’essence et y ont mis le feu. Les fugitifs étaient contraints de s’échapper à travers les barricades enflammées. La plupart ont été abattus, ou tués à la baïonnette par les soldats japonais qui les attendaient. Quelques femmes ont été violées et leurs enfants tués à la baïonnette dans leurs bras. Après avoir violé ces femmes, les Japonais ont versé de l’essence sur leurs cheveux et y ont mis le feu. Certaines femmes ont eu les seins tranchés par les soldats japonais.


Dans les territoires occupés, l’une des méthodes utilisées pour tuer les aviateurs capturés était la décapitation au sabre, par un officier japonais.

Une autre méthode d’assassinat a été employée à Hankow, en Chine, en décembre 1944. Trois aviateurs américains, dont l’avion avait été abattu et qui avaient été capturés quelque temps auparavant, ont été exhibés dans les rues et ridiculisés, frappés et torturés par la populace. Après avoir été affaiblis par les coups et la torture, ils ont été arrosés d’essence et brûlés vifs.


Frank BRUNNER

... L’Armée japonaise en Chine
Le sac de Nanking permet de se faire une idée des méthodes utilisées par l’Armée japonaise pour occuper et « pacifier »

la Chine.


... L’unité 731 japonaise de guerre biologique

Les chaises de contrainte modernes

Les chaises d’immobilisation

En 1997, des responsables des pouvoirs publics ont informé des représentants d’Amnesty International que le système pénitentiaire américain disposait de 16 chaises d’immobilisation, qui avaient été utilisées environ 600 fois en l’espace de six mois.

Dans certains pays, des technologies existantes ont été adaptées pour donner naissance à de nouvelles formes de contrainte. La chaise d’immobilisation est un exemple. Les poignets et les chevilles du détenu sont simultanément immobilisés (il s’agit donc d’un dispositif équipé de quatre points d’attache). Des courroies peuvent en outre être passées autour des épaules et du thorax du prisonnier, elles ont pour but de supprimer toute résistance de la part d’un détenu pendant qu’on le torture ou qu’on le soumet à des sévices. Parfois certains tortionnaires poussent le sadisme à projeter la chaise où est attaché le supplicié en avant avec réception au sol sur le visage provoquant souvent des fractures de la base du nez.

La chaise d’immobilisation est présentée par ses promoteurs comme une méthode à quatre points d’attache plus sûre que les autres..

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  • La torture a été interdite par l'Assemblée générale de l'ONU le 12 décembre 1984 et le texte est entré en vigueur le 26 juin 1987 corroboré par la 3e Convention de Genève ..... Histoire et analyse des supplices, tortures et autres depuis l'antiquité
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