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Tortures Supplices Droits de la femme et de l'homme
24 mai 2007

29 la Voisin

Catherine Deshayes, veuve Montvoisin, dite

la Voisin.

Chiromancienne, avorteuse, se livrant à la pratique des messes noires, elle fut mêlée à l'affaire des poisons.200px_La_voisin_

Une certaine Marie Bosse fournissait des poisons à certaines épouses de membres du Parlement voulant empoisonner leur mari. Marie Bosse dénonça la femme Montvoisin, dite

la Voisin

, d'autres comparses et un certain Lesage. Les révélations des inculpés portant sur des personnes de qualité, il fut créé une commission spéciale pour juger sans appel les accusés : la « Chambre ardente ». De grands personnages, surtout des femmes, furent alors cités: Madame de Vivonne (belle-sœur de Madame de Montespan), Madame de La Mothe, Mesdemoiselles des Œillets et Cato (suivantes de Madame de Montespan), la comtesse de Soissons, la comtesse du Roure, la vicomtesse de Polignac, la maréchale de Luxembourg, et d'autres encore.

Le lieutenant de police La Reynie mena une enquête minutieuse, d'où il ressortit qu'à l'accusation d'empoisonnement se joignait d'autres délits : meurtres d'enfants lors de messes noires dites par des prêtres débauchés (dont le tristement célèbre Étienne Guibourg), profanations d'hosties et, même, quelque fois fabrication de fausse monnaie.

Mais ce zèle de la part de

La Reynie

cacha la lutte que se livraient Louvois, ministre de

la Guerre

, et Jean-Baptiste Colbert, Louvois menant une enquête parallèle et secrète pour le compte du Roi, tandis que les accusés les plus illustres étaient des proches de Colbert, le ministre des Finances de l'époque.

Après l'exécution de sa mère, la fille de

la Voisin

mit en cause Madame de Montespan : celle-ci avait eu des relations avec

la Voisin

, sans doute pour obtenir des poudres propres, croyait-elle, à lui ramener l'amour du roi, et avait participé à des cérémonies de conjuration.

La Chambre ardente prononça contre des comparses secondaires 36 condamnations à mort, plusieurs aux galères. Les grands personnages furent épargnés.

La Chambre

ardente fut dissoute en 1682 par ordre de Louis XIV, sans qu'aient été jugés les accusateurs de Madame de Montespan, qui furent enfermés dans des forteresses royales.

La Voisin fut jugée avec 36 complices, condamnée à mort et brûlée en place de Grève le 22 février 1680. Plusieurs condamnées furent enfermées à la citadelle Vauban du Palais, à Belle-Île-en-Mer. Quant à Madame de Montespan, elle ne fut pas inquiétée, par protection du roi (elle était la mère de ses enfants illégitimes), et resta à la Cour. La bannir aurait montré sa culpabilité, et le roi ne voulait pas que celle-ci (comme celle de Racine) devienne publique. Madame de Montespan, reléguée dans un modeste appartement de Versailles, tomba en disgrâce où elle resta dix ans durant, jusqu'à sa mort; le roi ne passant plus devant sa chambre que pour se rendre chez Madame de Maintenon.

Elle aurait agi pour le compte de Madame de Montespan, qui était alors délaissée par Louis XIV pour Mademoiselle de Fontanges et voulait revenir en faveur par ses sortilèges.

Jugée avec 36 complices, elle fut condamnée à mort et brûlée en place de Grève le 22 février 1680.

«  Je ne vous parlerai que de Madame Voisin ; ce ne fut point mercredi, comme je vous l'avais dit, qu'elle fut brûlée, ce ne fut qu'hier. Elle savait son arrêt dès lundi, chose fort extraordinaire. Le soir elle dit à ses gardes : « Quoi ? Nous ne faisons pas médianoche ? » Elle mangea avec eux à minuit, par fantaisie, car ce n'était point jour maigre ; elle but beaucoup de vin, elle chanta vingt chansons à boire ».

(...) « A cinq heures on la lia ; et, avec une torche à la main, elle parut dans le tombereau, habillée de blanc : c'est une sorte d'habit pour être brûlée. Elle était fort rouge, et on voyait qu'elle repoussait le confesseur et le crucifix avec violence. A Notre-Dame, elle ne voulut jamais prononcer l'amende honorable, et devant l'Hôtel de Ville elle se défendit autant qu'elle put pour sortir du tombereau : on l'en tira de force, on la mit sur le bûcher, assise et liée avec du fer. On la couvrit de paille. Elle jura beaucoup. Elle repoussa la paille cinq ou six fois ; mais enfin le feu augmenta, et on l'a perdue de vue, et ses cendres sont en l'air présentement. Voilà la mort de Madame Voisin, célèbre par ses crimes et son impiété ».

Extraits d'une lettre de Madame de Sévigné à sa fille

Documentation : wikipedia.org

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  • La torture a été interdite par l'Assemblée générale de l'ONU le 12 décembre 1984 et le texte est entré en vigueur le 26 juin 1987 corroboré par la 3e Convention de Genève ..... Histoire et analyse des supplices, tortures et autres depuis l'antiquité
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