Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Tortures Supplices Droits de la femme et de l'homme
29 avril 2007

27 Arrestation des Templiers de France Le pal SUPPLICE DE

Arrestation des Templiers de France

(***) signifie voir texte en fin de texte

13 Octobre 1307 9458904_q

Tous les templiers de France sont arrêtés et emprisonnés

Les chefs d'accusations :

-Simonie (Trafic criminel des choses saintes).
-Hérésie.
-Idolâtrie.
-Magie.
-Sodomie.

À cette époque, c'est plus que suffisant pour être condamné à mort surtout lorsqu'on est un religieux.

La sodomie

Le sceau représenté dans l'album ci-contre, simplifie le travail des accusateurs car : représentation de deux chevaliers sur un même cheval les fait accuser de sodomie.

Hérésie

Durant leurs croisades en terres islamiques et leur fréquentation de la communauté des "Assassins"(***), ils en surent un peu plus sur les origines historiques des religions chrétienne et musulmane et ils prirent quelques distances vis-à-vis de l'église et ses dogmes.

Idolâtrie

pour le Baphomet (***) idole ou "tête barbue" que les maîtres sortaient à l'occasion des grands chapitres.

Au moment de la grande arrestation des templiers qui eut lieu le même jour dans tout le royaume, les gens du roi ne trouvèrent dans les commanderies, maisons ou fermes. ni or à foison, ni idoles monstrueuses On peut croire que les templiers avaient été informés

Le procès

Le procès est instruit par le Grand Inquisiteur de France, Guillaume Imbert, au nom de l'Eglise. Il s'agit uniquement d'étayer l'acte d'accusation par des aveux, quel que soit le moyen utilisé. L'Inquisition est autorisée à utiliser la torture, modérément (sic) et à condition de ne pas entraîner la mort.

Vite les tortures pratiquées sur les templiers sont variées, cruelles et la modération oubliée...

La méthode est très élaborée : on use alternativement des menaces et des promesses.

Les frères des différentes maisons du Temple, soumis à la torture physique, avouèrent "spontanément et sans contrainte" tout ce que les gens du roi attendaient d'eux.

Philippe le Bel avait décidé d'informer les souverains étrangers (les templiers ont des commanderies en Europe) et leur suggère d'agir comme lui.

Mais Clément V (le pape de l'époque) ne croyant pas à la culpabilité des templiers, lance sa propre contre-enquête. Il apprend ainsi que plus de 30 templiers sont morts dans les supplices. Les aveux ont été arrachés dans des conditions atroces et inadmissibles de la part des Inquisiteurs.

En février 1308, Clément V retire ses pouvoirs à l'Inquisition, ce qui équivaut à l'annulation de toute la procédure, et il se réserve l'affaire.

Philippe le Bel réagissant, le pape ne peut que faire marche arrière. Il rétablit les pouvoirs des tribunaux ecclésiastiques. Onze chefs d'accusation (encore plus qu'avant) sont alors retenus dont : absence de foi, adoration d'une vieille idole, voleurs du roi en tant que trésoriers, pratique de la sodomie....

Mais constatant le peu de témoignages et leur peu de crédibilité on suspend les procès et par ailleurs les enquêteurs s'aperçoivent que les lettres de citation adressées aux évêques ont été insuffisamment publiées...

On décide donc de les renouveler. Cette fois beaucoup de personnes se déplacent, rendant espoir aux templiers. Les frères déclarent que leurs aveux ont été obtenus après de longues heures de torture. Ils insistent sur le fait que les mensonges perpétrés contre les templiers ne le sont qu'en France. Les avis favorables continuant d'affluer, les templiers relèvent la tête. Le peuple commence à les plaindre.

Philippe de Marigny (frère du financier du royaume) devient archevêque de Sens et prend en main le jugement de l'ordre. De leur côté, les commissaires s'annoncent incompétents.

Reste à juger les 54 frères défenseurs de l'ordre. Le chef d'accusation devient alors " celui qui se rétracte après avoir fait des aveux (même sous la torture)" ce qui est en droit médiéval le chef d'accusation le plus abject et le moins digne de pitié. C'est toujours la mort.

Sous la pression de Philippe, les prélats votent enfin la dissolution de l'ordre. Corroboré en avril 1312, par Clément V qui édicte une bulle.

Le 2 mai suivant, par la bulle "Ad providam Christi Vicarii ", le pape attribue tous les biens du Temple aux chevaliers de l'Hôpital, exception faite des commanderies d'Aragon, de Castille et du Portugal.

Le roi obtient

200 000 livres

de dédommagement, les 2/3 du mobilier et des ornements liturgiques.

Reste à décider du sort des hauts dignitaires, rôle confié à une commission apostolique

Le roi a prévu d'obtenir la confirmation solennelle de leurs fautes. Pour cela, ils sont amenés sur le parvis de Notre-dame de Paris devant la foule. D'abord surpris, ils comprennent qu'ils n'ont plus rien à attendre de personne. Jacques de Molay (grand maître) se met donc à crier qu'il a menti et que l'ordre est innocent. Il avoue avoir agi ainsi pour faire cesser la douleur de la torture et reconnaît qu'il préfère la mort à une condition si infâme.

La foule se met alors à gronder, émue par les déclarations de ce vieillard. Philippe le Bel est furieux.

Il ordonne de dresser un bûcher sur une petite île de

la Seine

(aujourd'hui la pointe du Vert-Galant). Les prévenus bavards y sont livrés au bourreau Le bûcher est lentement allumé, pour faire durer leur souffrance. Les frères ne se rétractent pas, clamant leur foi en Dieu et l'innocence de l'ordre. Les 54 meurent sur le bûcher.

La légende veut que, depuis son bûcher, le Grand maître ait invectivé Clément V et le roi et les a appelés à comparaître devant le tribunal de Dieu dans 40 jours.

Quelques semaines après, on apprend que les deux belles-filles du roi, Marguerite et Blanche, trompent allègrement leur époux avec des chevaliers de la cour. Les amants sont terriblement punis. C'est le scandale de

la Tour

de Nesle.

Le pape meurt le 20 avril. Le roi meurt le 29 novembre d'un accident de chasse très bizarre. Des famines déciment les principales villes d'Europe. Les divers cataclysmes sont considérés comme une punition pour les violences infligées par le pouvoir aux templiers.

Sur les 15 000 frères du Temple, nombreux sont déjà décédés en 1314 et meurent les années suivantes dans les geôles. Les réconciliés sont admis chez les Hospitaliers. D'autres passent les Pyrénées et trouvent asile dans les commanderies espagnoles et portugaises. En France, ce sont surtout les Chevaliers qui sont les plus démunis, car les templiers de second rang se replacent dans leurs anciens corps de métiers.

Le trésor des templiers : on en a beaucoup parlé et on en parle encore. Certains sont toujours à sa recherche

Une des principales motivations de Philippe le Bel pour la dissolution de l'ordre du Temple se situe au niveau financier. Les terres, maisons, et commanderies possédées par les templiers en France sont très nombreuses, ils possèdent une flotte maritime, et effectuent le transfert les fonds de marchands pour garantir la sécurité. Ils iront jusqu'à payer la rançon pour Richard Cœur de Lion prisonnier en Orient. Ils prêteront même de l'argent à Philippe le Bel. Ce qui a dû être vexant pour celui-ci.

Lors de l'arrestation massive de tous les templiers, Philippe Le bel est présent à l'entrée dans l'enclos du temple de Paris. Les templiers sont  connus pour leurs richesses. Où mieux qu'à Paris dans cet enclos fermé, le trésor de templiers pourrait-il être dissimulé ? Ni Philippe le Bel, ni aucun inquisiteur ne trouveront "ce trésor ".

Si le trésor des templiers est bien un trésor financier, celui-ci a disparu juste avant les arrestations. Certains templiers auraient été prévenus de l'attaque et auraient quitté leur commanderie avec le trésor.  Certaines personnes, de nos jours, sont encore à la recherche du trésor. Est-il caché dans les Gorges du Verdon ?

Quelques éclaircissements sur les termes employés ci-dessus (***)

La communauté des Assassins était une société initiatique musulmane dont on disait que les membres étaient redoutés pour leurs crimes. Un de leurs chefs dit le "vieux de la montagne" enivrait ses adeptes avec du hachisch, d'où leur nom "Hachischin" et sur un signe de lui, tuaient princes musulmans aussi bien que chrétiens. Appelés aussi ismaïliens, ils étaient considérés comme une secte musulmane et étaient établis en Perse et au Liban.

Le Baphomet

Le Baphomet est une représentation à tête barbue (un bouc ou un humain suivant les versions), possédant de grandes oreilles (ou des cornes) et des ailes.

Une chose est certaine, la "tête" a bien existé, sous une forme ou sous une autre et les templiers qui déposèrent n'ont pas menti,

De nombreuses interprétations ont été associées au Baphomet,

Le nom de Baphomet n'a jamais été prononcé que ce soit par les templiers ou leurs accusateurs, seulement l'adjectif baphométique fut entendu à l'époque. L'origine de ce nom serait une déformation du nom du prophète Mahomet, soit en provençal, soit en langue d'oc, ou du moins une langue latine.

Pour en savoir plus cliquez sur : http://www.paranormal-fr.net/dossiers/ordre-des-templiers.php

Un exemple de supplice de l'Inquisition pour les pratiquants de la sodomie

palempalement25Le pal

Le pal est une forme d'exécution se rapprochant de l'empalement qui fut pratiquée en Assyrie ainsi que dans l'Empire ottoman, en Perse et au Siam.

Selon une méthode illustrée sur des reliefs assyriens, la victime était empalée juste en dessous du sternum sur un pieu planté à la verticale, puis laissée telle quelle jusqu'à ce que mort s'ensuive. Toutefois, la méthode la plus affreuse, et la plus répandue, ayant été celle employée par les Turcs et par Dracula, et dont on a également des traces en Russie voulaient qu'on enfonce le pal dans l'anus du condamné, avant de le planter en terre. La cruauté du supplice était modulée par le degré d'acuité de la pointe, la taille du pieu, et la profondeur à laquelle on l'enfonçait.

Au cours de

la Campagne

d'Egypte, la justice militaire française a également pratiqué ce type d'exécution à l'encontre du Syrien Soliman, coupable d'avoir assassiné le général Kléber  :

L'homme fut condamné, par le conseil de guerre français, à avoir les poings brûlés puis à être empalé vif. Le bourreau enfonça le bout de son pal  à coups de maillet. Puis il lia les bras et les jambes du patient, l'éleva en l'air et fixa le pal dans un trou préparé. Soliman vécut encore durant quatre heures,

Le pal, est soit dur ou arrondi au bout. Le bout arrondi est en bois pas moins cruel car en fait il prolonge le temps de l'agonie en épargnant dans un premier temps les organes vitaux. Ce fût vraisemblablement une des méthodes utilisées sur les templiers. Les bourreaux ayant donc le choix de "laisser aller" ou d'interrompre la séance.

Introduit par l'anus il pouvait ressortir suivant  l'habileté du bourreau, par les aisselles, la poitrine, le ventre ou la bouche.

b_cher52b_cher48Brûler vif lentement attaché à un pieu

Il n'y eu pas que des bûchers spectaculaires de personnages célèbres avec de grands bûchers personnel ou collectif (voir article sur les Templiers). Le "simple homme du peuple" était souvent brûlé attaché à un tout aussi simple pieu.

Selon la façon dont un hérétique se repentissait la procédure pouvait changer ; ainsi il pouvait être étranglé, puis brûlé.

Le bûcher pouvait être lent pour pouvoir avoir la possibilité de tirer les aveux. La torture n'aboutissant pas toujours à la mort mais laissant d'horribles séquelles.

Méthode : le supplicié attaché au pieu était entouré de bois vert auquel on mettait le feu ou les pieds sur un tas de charbons chauds. Ceci provoquait une combustion lente.

Ceux-ci sont constamment mis à niveau pour ne jamais permettre un sursis.
Les charbons chauds, au lieu d'incinérer la totalité du corps causent par le dégagement de chaleur une "cuisson" de la chair. La peau externe étant desséchée, les tissus plus sensibles en  dessous sont exposés à la chaleur, et  finalement tout ce qui reste c'est l'os. L'horreur, c'est que toujours vivant, on est témoin d'abord de la brûlure des pieds, puis des jambes, et finalement de la chute du torse sur les braises enflammées..

Cuvette de souris : Mains et pieds liés à une table, une cuvette contenant des souris était placée retournée sur le ventre, emprisonnant les rongeurs à l'intérieur. Un petit feu sera allumé et placé sur cette cuvette, la chauffant lentement.

Comme le métal chauffe, les souris à intérieur dans leur panique pour échapper au danger commencent à creuser dans la seule direction possible : la peau. Elles creuseront dans les intestins, s'échappant probablement par les côtés, et creusant probablement plus loin dans la poitrine. On mourrait exsangue ou dévoré lentement.

SUPPLICE DE

LA CENDRE

Supplice particulier à

la Perse

, et dont on ne se servait que pour de grands criminels ; on les faisait périr en les étouffant dans la cendre.

On remplissait de cendres une grande tour. jusqu'à une certaine hauteur. Du haut de cette tour on jetait le criminel dans la cendre la tête la première, et ensuite avec une roue on remuait cette cendre autour de lui, jusqu'à ce qu'elle l'étouffât.

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Tortures Supplices Droits de la femme et de l'homme
  • La torture a été interdite par l'Assemblée générale de l'ONU le 12 décembre 1984 et le texte est entré en vigueur le 26 juin 1987 corroboré par la 3e Convention de Genève ..... Histoire et analyse des supplices, tortures et autres depuis l'antiquité
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité