6 Supplices et tortures du XIVe au XVIe siècles
Les villes ayant obtenu leurs franchises et le pouvoir se morcelant à cette époque, il arbitre plutôt que de réprimer.
La souveraineté est souvent partagée entre ville et seigneur. Un système d'amendes s'installe et pour les insolvables le bannissement (si le bannis revient sur les lieux de son bannissement il peut être tué" immunémant).
Il y a tout un tarif :
Depuis le coup de poing (30 sous, le salaire d'un maçon pendant 10 jours), jusqu'à la plus élevée (le vol, blessure non mortelle, 60 livres, salaire annuel d'un artisan).
Cette somme est partagée entre la ville, le châtelain et la victime.
Les supplices deviennent rares, les mutilations et exécutions existent toujours mais sont rarement employés.
Les gibets autour des villes sont nombreux mais "attendent" désespérément les "clients", le but étant d'intimider.
Au XVIe siècle se développe un absolutisme et l'état central essaie de renforcer son pouvoir.
Le siècle de la Renaissance devient celui de l'éclat des supplices. Il y a multiplication des peines accessoires et l'adoption de torture devient officielle, comme moyen de preuve. La répression vise à terroriser.
Par une ordonnance de 1517, pour le blasphème on fixe le "tarif" suivant :
(à suivre : le XVIIe siècle)
documentation : enm.justice.fr