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Tortures Supplices Droits de la femme et de l'homme
3 mai 2008

40 Code Noir (suite) Justice en Chine XIX siècle

Les images commencent par 39 et 40

25129682_mLe Code Noir (suite)

Comment rattraper un esclave fugitif ?

Un esclave est recouvert de sang et de chair d’une volaille. On entraîne alors des chiens affamés volontairement et excités par l’odeur du sang qui coule le long de la jambe de l’esclave.

Une fois lancés à la poursuite du fugitif, ils assimilent celui-ci à leur nourriture augmentant leur férocité.

On devine, si l’esclave est rattrapé, le nombre de morsures du pauvre !

Les esclaves résistaient-ils ? Bien entendu oui.

Même les plus fidèles en apparence rêvaient de s’enfuir ou d’empoisonner la nourriture du maître.

Diverses méthodes de résistance :

  • Pour se rendre inapte au travail, ils buvaient des quantités énormes d’alcool de canne.

  • Se blessaient volontairement voir jusqu’à l’infirmité.

  • Une méthode « assez originale » : introduire des vers dans la plante des pieds, ceux-ci incubaient dans la chair et pouvaient faire perdre un membre.

  • Le suicide : en mangeant de la terre ( !), suicide lent, indétectable.

  • Le refus de s’alimenter.

Consultez : http://hitchcock.itc.virginia.edu/SlaveTrade/

Les images commencent par 40

Justice en Chine à la fin du XIXe siècle.

Bientôt les Jeux Olympiques en Chine…….

Vue de la justice en Chine à la fin du XIXe siècle.

Pas de prison à proprement parler.

Le tribunal : deux mandarins et leurs greffiers interrogent l’accusé, tiré par une chaîne autour du cou.

Devant les juges, l’accusé est mis à genoux pour attendre l’acte d’accusation.

Il avoue ou n’avoue pas.

S’il refuse on frappe ses talons avec une barre de bois, s’il avoue, on place un chevalet contre une perche, le patient y est adossé, la queue de cheval est passé dans un trou du chevalet, à noter que si la queue est déjà coupée c’est un récidiviste. La queue de cheval était un signe très important dans

la Chine

ancienne.

Après ça, ses mains sont suspendues par les pouces et les pieds tirés par les orteils.

D’après la loi chinoise pour qu’il y ait peine de mort, il faut l’aveu du condamné.

Comment ?

Par exemple : en plantant des clous rougis au feu dans les chairs, en le plongeant jusqu’au cou dans de la colle, en le gavant de dizaines de litres d’eau qui le font gonfler comme une outre.

Autres méthodes : obliger le supplicié à  s’agenouiller dans un amalgame de sable, de verre pilé et sel.

Ecrasement des doigts.

Il y a bien sûr les classiques flagellations, l’exil, l’exclusion de la communauté familiale (la dite communauté étant très importante pour un Chinois).

A Canton, les exécutions se faisaient au milieu d’une immense place.

Méthodes : les assassins sont en premier lieu suspendus à une croix fixée sur un mur de brique, puis étranglés ou décapités.

On ne conserve que la tête, et les chiens errants se chargent de manger le reste. C’est la mort relativement rapide.

Pour les crimes de haute trahison et parricide c’est le dépeçage vivant du condamné.

Le supplicié est étendu sur une table ou attaché à un gibet (les pieds et les mains très serrés par des cordes, le cou dans un carcan.

Les couteaux en tout genre sont disposés dans un panier (sur le manche de chacun est inscrit la partie du corps qui servira à dépecer.

Procédure classique :25129744_m25129758_m

D’abord, le scalp de la tête ; On conserve une faible partie du front, la peau du crâne est détachée et rabattue sur les yeux.

Alors commence le découpage des autres parties du corps.

Un tirage au sort a lieu : le chanceux est celui où le bourreau « tombe » sur le couteau du cœur.

Le bourreau est souvent las. Pas de problème la populace achève le travail.

Dans la littérature, on cite l’exécution par ling-chic d’une femme (en 1875) : cloués à une croix, on écorcha son visage, on lui extirpa les seins, arracha les doigts et lui déchira les entailles.

Cependant, la méthode la plus courante est la décapitation pour les crimes ordinaires.

Le condamné doit se mettre à genoux, il est poussé par les épaules et maintenu étendu sur le ventre, on le saisit par la queue et le deuxième bourreau la tire par les pieds.

Les aides du bourreau sont d’une importance primordiale : en effet, le sabre légèrement recourbé et très lourd ne doit pas rater la nuque de la victime.

On cite une exécution record en 1859 de cent rebelles.

Adossés contre les parapets de la ville de Canton, à genoux, les mains liées derrière le dos.

En quelques minutes, trois bourreaux firent tomber toutes ces cent têtes !

(Le Guinness Book of records, n’existait pas encore !).

Les condamnés à mort ne peuvent pas avoir de sépulture.

Méthodes pour se débarrasser des corps décapités :

Le corps est jeté dans un puits profond, ils deviennent la nourriture d’une meute de corbeaux, les têtes restent exposées dans un panier de bambou, suspendu à un poteau sur le lieu même de l’exécution.

Bons jeux olympiques………

A lire : http://turandot.ish-lyon.cnrs.fr/Textual.php?ID=167&CF=2&Fa=4

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  • La torture a été interdite par l'Assemblée générale de l'ONU le 12 décembre 1984 et le texte est entré en vigueur le 26 juin 1987 corroboré par la 3e Convention de Genève ..... Histoire et analyse des supplices, tortures et autres depuis l'antiquité
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