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Hanged, drawn and quartered

Hanged (pendu), drawn (traîné par une claie jusqu'à la potence) et quartered (mis en quart ou équarri, c'est-à-dire démembré, puis décapité) était un châtiment utilisé en Grande Bretagne pendant cinq siècles pour les cas de haute trahison, considérés comme plus vils que le meurtre et réclamant une peine plus exemplaire (équivalent aux peines de régicide en France telle que celle de Ravaillac comme décrit dans un numéro précédent.

Il était réservé aux hommes, les femmes subissaient le bûcher à la place. Le dernier châtiment de cet acabit officié sur une personne vivante eut lieu en 1810.

Procédure :

On traînait le condamné par une claie (un treillage de bois) jusqu'au lieu de l'exécution. On le pendait par le cou, sans que mort s'en suive.

On l'éventrait, éviscérait et émasculait. Les intestins, les viscères et les organes génitaux étaient ensuite brûlés sous les yeux de la victime. Le cœur n'est retiré qu'en dernier lieu.

On procédait ensuite à la décapitation et à l'équarrissage, le corps étant divisé en quatre morceaux (cinq en comptant la tête).

Les morceaux équarris étaient traditionnellement exhibés sur des gibets dans différents endroits de la ville pour dissuader d'éventuels traîtres. L'exposition sur gibet fut abolie en Angleterre en 1843.

Documentation : wikipedia modifiée par l'auteur

La bastonnade de nos jours en Malaisie

En 2002, sept personnes, deux Bangladais et cinq indonésiens, ont été reconnues coupables d'avoir travaillé illégalement en Malaisie et condamnées à recevoir un ou deux coups de bâton, ainsi qu'à des peines allant de six mois à deux ans d'emprisonnement.

La Loi

sur l'immigration, telle qu'elle a été modifiée, prévoit des peines de bastonnade obligatoires pouvant aller jusqu'à six coups de bâton, des amendes et des peines pouvant aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement pour les étrangers qui séjournent illégalement en Malaisie.

Les Malaisiens et autres personnes qui emploient plus de cinq travailleurs en situation irrégulière sont désormais obligatoirement condamnés à la bastonnade et passibles de peines pouvant aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.

La bastonnade est appliquée à titre de peine complémentaire pour au moins 40 infractions. Ainsi, en 2001, 13 personnes au moins avaient été condamnées à des peines de bastonnade par des tribunaux pour diverses infractions, notamment pour des viols et d'autres faits de sexe, ainsi que pour détention de stupéfiants.

Source : Amnesty International

Guy Éder de Beaumanoir de

la Haye

, dit

la Fontenelle

Né en 1573.

Issu d'une ancienne famille bretonne, sa famille résidait dans le manoir deBeaumanoir au Leslay (Côtes-d'Armor).

Suivi par un groupe de jeunes nobles, il a profité de l'affaiblissement de l'autorité royale pendant la guerre de la Ligue, faisant d'abord semblant d'épouser le parti catholique.

Il a ravagé le Trégor et la Cornouaille et est entré dans la légende par ses cruautés. Disposant d'une troupe de 400 cavaliers, il s'est livré à des meurtres, des massacres et des pillages.

Il fit son quartier général dans l'île Tristan à Douarnenez dont Il oblige les habitants du lieu à démolir leurs maisons pour édifier des fortifications pour son repaire. Assiégé par des milliers de paysans, il en tue 1 500 dans une même journée. Il obtint cependant, en 1598,  le pardon pour ses crimes par roi Henri IV. Plus tard, accusé d'avoir participé à la conspiration duc de Biron au profit des Espagnols, le Parlement de Paris le condamne pour haute trahison au supplice de la roue. Il est exécuté et rompu vif à Paris en place de Grève en septembre 1602.

Rappel du principe du supplice de la roue très utilisé en France ancienne.

Dans sa version "classique", le condamné était attaché sur une roue chargée de pics acérés et on installait une autre rangée de pics par terre. Ensuite on faisait tourner la roue, et le ventre ou le dos de la personne étaient écorchés.

Utilisé en Europe à partir du XVIe, le supplice de la roue différait de la description ci-dessus : le condamné, était attaché sur une croix de saint André, pourvue d'encoches sur la longueur. À ces endroits, le bourreau frappait les membres avec une barre de fer pour les briser. Puis il défonçait la poitrine d'un grand coup. Il attachait alors le supplicié, bras et jambes repliés sous lui, sur une roue montée sur un essieu, et le laissait ainsi exposé jusqu'à ce que mort s'en suive. On ne tournait donc pas la roue comme dans ka version "classique"

Supplice de la scie verticale

Ce supplice qui n'était pas inconnu des anciens, utilisé au Siam autres.

On prétend aussi que le prophète Isaïe fut scié par le milieu du corps depuis la tête jusqu'aux cuisses par ordre de Manassé, et on ajoute que ce fut avec une scie de bois. Mais d'autres prétendent qu'il fut déchiré et mis en pièces par de gros rouleaux de bois armés de pointes de fer tels que ceux qu'on faisait passer sur les gerbes pour les battre et en tirer le grain. Saint Paul parle d'une scie de fer à scier du bois.

Le sujet peu survivre alors même que sa tête est sciée en deux depuis le sommet du crâne jusqu'à la pointe du menton.

Des bourreaux experts parviennent à scier le sujet, en usant d'infinie précaution, jusqu'au milieu du torse avant qu'il ne meure. Cette torture est très spectaculaire mais, contrairement à ce que l'on pourrait croire, les souffrances sont bien moindres qu'avec la torture de la pousse de bambou comme décrit dans le numéro précédent.

On prétend aussi que le prophète Isaïe fut scié par le milieu du corps depuis la tête jusqu'aux cuisses par ordre de Manassé, et on ajoute que ce fut avec une scie de bois. Mais d'autres prétendent qu'il fut déchiré et mis en pièces par de gros rouleaux de bois armés de pointes de fer tels que ceux qu'on faisait passer sur les gerbes pour les battre et en tirer le grain. Saint Paul parle d'une scie de fer à scier du bois.