8 Supplices et tortures de la Révolution française au XIXe siècle
Supplices et tortures de la Révolution française au XIXe siècle
La Révolution française marque le véritable point de départ du système pénitentiaire contemporain.
Les peines corporelles sont en partie supprimées mais la peine de mort et les travaux forcés existent toujours :
La mort (par décapitation)
Les fers
Emprisonnement avec isolation totale
Déportation
Le carcan
Le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné.
Sous le premier Empire, les codes napoléoniens renforcent la répression, reprenant les châtiments physiques du boulet au pied du forçat et le marquage au fer rouge sur l'épaule.
A partir de 1803, on ouvre des Maisons centrales qui accueillent les condamnés à l'emprisonnement de plus de un an et les femmes condamnées aux travaux forcés. Elles sont organisées autour d'immenses ateliers.
Suivant les pays on y organise les peines sous des buts divers :
en Belgique, le travail pénal est organisé autour d'impératifs économiques ; en Angleterre on y ajoute l'isolement nocturne et le travail en commun le jour, propreté et discipline, en silence sous menace du fouet.
En France c'est aussi l'époque des bagnes soit dans la métropole soit dans les colonies.
Conditions climatiques très dures où sont envoyés mêlés aux criminels de sang des milliers de petits délinquants récidivistes. DE 1852 à 1938 (oui, oui,…) 100.000 dont 2000 femmes ont été déportés vers la Guyane ; la Nouvelle-Calédonie. Le dernier forçat a regagné la France en 1953-1953-1953 !!
En France c'est aussi l'époque des bagnes soit dans la métropole soit dans les colonies.
Conditions climatiques très dures où sont envoyés mêlés aux criminels de sang des milliers de petits délinquants récidivistes. DE 1852 à 1938 (oui, oui,…) 100.000 dont 2000 femmes ont été déportés vers la Guyane ; la Nouvelle-Calédonie. Le dernier forçat a regagné la France en 1953-1953-1953 !!