4 Supplices chez les Carolingiens

27 janvier 2006

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Supplices chez les Carolingiens

Le royaume franc sort des ténèbres de la barbarie mérovingienne, une nouvelle lignée franque prend le pouvoir. Le 25 décembre 800, Charlemagne est couronné Empereur.
Petit dérapage : en 818, Louis-le-Pieux fait crever les yeux de son neveu qui meurt de cette torture.
Devant l'indignation, il devra faire une pénitence publique.

On ne prononce presque pas de condamnation à mort, on ne supplicie du moins au début du règne, pas tous les délits se rachètent. Seule la rébellion était punie de mort et sous les ordres exclusifs du Roi.

La loi salique fixe le tarif.
Le Franc qui avait tué un citoyen romain payait 1050 deniers, à l'inverse c'était 2500 deniers (les Romains étaient devenu des sous-hommes).

C'était trop beau : pour agrémenter la vie on met en application le "Jugement de Dieu", pratique autorisée en Phénicie ancienne mais qui s'est prolongée bien au-delà du règne des Francs.

Trois supplices : l'eau froide, l'eau bouillante, le fer ardent.

Cérémonial: Une messe, la communion de l'accusé, la bénédiction de l'eau froide, l'exorcisme de l'accusé.

Eau froide:il est jeté garrotté dans l'eau. S'il tombe au fond il est innocent (!) (mieux valait être gros !).

Eau bouillante (réservé aux adultères) : le bras nu est plongé dans une cuve d'eau bouillante, on fond se trouve un anneau bénit qu'il faut prendre. Le juges (prêtres et peuple) enferment dans un sac le bras, scellent le sac d'un cachet et si trois jours après il n'y a pas de marques de brûlures visibles, le patient est innocent.

Fer ardent : faire neufs pas avec le fer en main sans le lâcher.

On s'oriente lentement vers le Moyen-âge et la terrible époque de l4Inquisition qui prendra de nombreux numéros tellement les tortures et supplices étaient variés.

Quelques avant-Goûts :