59 Récapitulatif de l’infibulation Exécutions de « poilus » pendant la première guerre mondiale
Les albums commencent par 59
Récapitulatif de l’infibulation
La partielle est combinée avec une « clirodectomie » simple (ablation partielle ou totale du clitoris), l’excision des petites lèvres, elle est limitée au deux tiers supérieur des grandes lèvres. Pour l’accouchement elle nécessite une désinfibulation.
La large dite pharaonique ou soudanaise (on aura compris pourquoi !) elle est combinée aussi avec une clirodectomie, l’ablation des petites lèvres, mais dans ce cas il y a incision quasi-totale des grandes lèvres qui sont suturées.
Désinfibulation
Elle devrait être faite par un chirurgien mais dans l’Afrique profonde ce sont les exciseuses elles-mêmes qui désinfibulent avec tous les risques sanitaires possibles. On conseille après cette opération d’avoir des relations sexuelles fréquentes pour éviter l’accolement des grandes lèvres.
A suivre :
Circoncision dite sunnite
Nymphotomie partielle ou totale
Introcision
Angurya cuts
Gishiri cuts
Exécutions de « poilus » pendant la première guerre mondiale
Pendant la guerre 14-18, en France, 2 400 « poilus » auront été condamnés à mort et 600 fusillés pour l'exemple[], les autres voyant leur peine commuée en travaux forcés. Ces condamnations ont été prononcées pour refus d’obéissance, mutilations volontaires, désertion, abandon de poste devant l'ennemi, délit de lâcheté ou mutinerie (en 1917).
Cette estimation de 600 fusillés pour l'exemple ne prend pas en compte les exécutions sommaires. Celles ci sont relatées dans les carnets de guerre des soldats. Ainsi les Mémoires d'un troupier d'Honoré Coudray du 11e bataillon de chasseurs alpins explicite les exécutions sommaires auxquelles il a assisté :
- En juillet 1916, un chasseur est accusé de dévaliser les morts, blessé par les artilleurs, il est abattu par son commandant. Coudray commente "le taré P.... a trouvé un moyen rapide de suppléer au conseil de guerre,....aucun interrogatoire, aucune enquête". Pour masquer son crime, le commandant inscrit la victime dans la liste des morts au champ d'honneur ;
- En octobre 1916, un jeune chasseur de la classe 1915, paniqué, fuit le front pendant un bombardement. Le commandant le convoque : "monte sur le parapet", le commandant le suit et le tue d'une balle dans la tête.
En 1914, les condamnés sont principalement accusés de s'être volontairement mutilés un membre (main, pied). Laisser sa main traîner au dessus de la tranchée était passible du conseil de guerre.
En 1915-16, on assiste de plus en plus à des désertions, puis se développent deux formes de crimes :
- le refus d'obéissance devant l'ennemi. Cette dénomination issue de la justice militaire est le prétexte à des condamnations totalement arbitraires notamment lorsque les généraux n'étaient pas satisfaits d'un repli de troupes ;
- l’abandon de poste. Il s'agit de désertion dans la majeure partie des cas.
En 1917, les condamnations concernent des comportements collectifs. Les célèbres mutineries du Chemin des Dames restent gravées dans les mémoires tant par leur caractère exceptionnel que dans la répression qui suivi.
Le Poilu ne refuse pas de se battre mais il refuse d'attaquer à outrance.
En 1918, on constate un déclin des exécutions. En effet, les commandements militaires comprennent mieux (enfin !) l'état mental des soldats, les conséquences des troubles psychologiques provoqués par les conditions de vie des soldats notamment sous les bombardements.
Basé sur www.wikipedia.com