45 Ecrasements et enterrements vivants

5 septembre 2008

Certains lecteurs, puristes, ça existe, auront remarqué une mise en page peu correcte de certains de mes textes. Pour une raison pratique, ils sont écrits en WORD. Il semblerait que le logiciel de transfert de canalblog n'aimerait pas WORD. C'est son droit ; Bogues Bug comme vous voulez. Merci à tous.

Le manuscrit est écrit mais en VRAI amateur, je le tape sur mon PC moi-même après mon travail à l'hôpital. Patience. Tous mes textes sont écrits par moi-même signés P.B. et sont libres de reproduction pour endiguer une maladie grave sur canalblog. Un cul anonyme devient copyright.

L’album commence par 45

Ecrasement

D’après le dictionnaire les synonymes sont : aplatir, presser, laminer.

On verra que cette méthode a été utilisée par de nombreuses « civilisations » depuis l’antiquité, chez les Grecs, les Romains, les Égyptiens, les Hébreux.

L’écrasement par éléphants fut occasionnellement utilisé chez les Carthaginois et les Romains anciens pour les déserteurs, les prisonniers de guerre, les criminels militaires.

Cette méthode fut reprise dans les contrées asiatiques où l’éléphant joue un rôle majeur.

Avant l’écrasement proprement dit, le condamné était parfois tiré, attaché à une des pattes de l'animal. A d’autres occasions l'éléphant écrasait des membres, le thorax. Ces éléphants étaient sélectionnés à cause de leur poids (plus de neuf tonnes).

L’empereur mogol Jahangir (1569-1627) se délectait sadiquement devant les nombreuses exécutions par éléphants qu’il décréta pendant son règne. Au XVIIe siècle, les pires ennemis des mogols, les Marathes et en particulier un certain Santaji Ghorpade condamnait pour un tout ou un rien car était fasciné par ce type d’exécution. Les royaumes musulmans de l’Asie du sud au cours des XVIIIe et XIXe siècles (dont Ceylan (Sri Lanka).

Les Britanniques mirent fin à cette pratique petit à petit.

Dernière exécution : Inde 1948 !!! ß-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Méthode : le condamné est forcé de placer sa tête sur un piédestal, et maintenu en place, l’éléphant de sa patte lui écrase la tête.

En 1402, à Sivas, Tamerlan fit piétiner 4000 guerriers arméniens par des cheveux.

Cas de St Vincent patron des viticulteur : sous Dacien, en latin Dacianus, en espagnol Daciano, était un proconsul romain, représentant au Portugal, Espagne et en Aquitaine les empereurs Dioclétien et Maximien au début du IVe siècle ap.JC.

Il a été torturé dans un pressoir. On ne sait si il a été écrabouillé ou non.

Une autre version : torturé sur une roue de pressoir, ou sur un chevalet et déchiré par des ongles de fer, puis rôti sur un gril. Couvert de plaies, le corps disloqué et brûlé, il est jeté en prison où il est couché sur des tessons de verre.

Au cours de l’inquisition on utilisa aussi des masses diverses pour broyer les os, le thorax avec toute sorte de matériaux et de méthodes brutales ou progressives.

Méthodes disparue de nos jours ?

Comme pour la crucifixion, elle a persisté, tout comme l’enterrement vivant, sous le régime des Talibans (Afghanistan). Par exemple pour la sodomie, on cite des hommes qui placés à côté de murs on été exécutés par effondrement volontaire du mur et enterrés de facto sous les décombres.

P.B.

L’enterrement vivant

Pratique pas nouvelle non plus.

Dans la mythologie grecque on cite Cénée.

A Rome, les Vestales (prêtresses sacrées au pouvoir immense, par exemple, si une Vestale rencontrait un condamné qu'on menait au supplice, elle avait le droit de demander qu'il fût gracié, à la condition toutefois de prouver que la rencontre était fortuite.)

Mais ces vierges étaient enterrées vivantes si elles avaient eu des relations sexuelles.

Une méthode réservée aux homicides prémédités pratiqué jusqu’au XIV° siècle. Le meurtrier devait être « enterré vif sous le cadavre du mort ».................

En 1402, à Sivas, Tamerlan fait enterrer vivant 4000 guerriers arméniens.

Au cours du moyen âge, cette pratique continua.

Ainsi on le rencontre chez les Goths contre pour des actes de pédérastie et sous le règne de Pépin le bref vis-à-vis des Juifs.

Méthode disparue ?

Voir plus haut les Talibans.

Lors du génocide par les Khmers rouges

Lors de l'invasion de

la Chine

par le Japon peu avant

la Seconde Guerre

Mondiale, des civils étaient enterrés vivants par les soldats japonais.

En 2003 des adeptes du Falun Gong on été enterrés jusqu’au niveau de la poitrine ou du cou.

Mauritanie : dans un livre publié en Mohamadou Saïdou Toure, L'Enfer d'Inal ; Livre-Témoignage de M.Sy décrit les scènes suivantes :

Des prisonniers aveuglés par des tisons appliqués sur les yeux, les jambes brûlées sur un bûcher paralysés enterrés vivants sous le regard indifférent d’officiers,

Des gens enterrés jusqu’au cou, comme pour une lapidation, et laissés à l’abandon sous un soleil ardent……..

Une variante : l’emmurement vivant.

C’est pas difficile à comprendre : le sujet est dans un lieu clos, sans nourriture et boisson, il meurt de faim, de soif et d’asphyxie. Autre méthode utilisé parfois par la mafia : couler du béton sur l’individu.

Naturellement on peut citer des cas très rares de personnes décédées officiellement qui se sont réveillées dans leur cercueil………………………

P.B.

Pour en savoir plus :

Cénée : http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9n%C3%A9e

Le sac de Nankin par les Japonais : http://www.dinosoria.com/nankin.htm

Tamerlan : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tamerlan

Goths : http://fr.wikipedia.org/wiki/Goths

Talibans : http://fr.wikipedia.org/wiki/Taliban

Khmers rouges : http://fr.wikipedia.org/wiki/Khmers_rouges

Falun Gong : http://fr.wikipedia.org/wiki/Falun_Gong

Mauritanie : http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=8472

Jahangir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jah%C3%A2ng%C3%AEr