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Tortures Supplices Droits de la femme et de l'homme
11 août 2007

32 les bourreaux Crucifiement à Rome

LES BOURREAUX


De tous temps, les bourreaux ont existés. Professionnels chargés de la mise à mort des criminels, la fonction se transmettait de père en fils sur plusieurs générations. Ils étaient généralement mis à l'écart du village, vivant en marginaux, de par leur métier "honteux". Ceux-ci étaient accompagnés d'aides.

Selon leur âge, leurs compétences, ou leur ancienneté, ces individus étaient gratifiés d’un grade qui le rapprochait de la fonction suprême: Exécuteur en chef.

Il était généralement le cadet de la famille dont l’aîné avait succédé au père, ou bien le fils de l’exécuteur voisin. Parfois, dans le milieu du XIXe siècle, c’était tout simplement le charpentier de la ville, futur gendre du maître.

A partir de 1832, l’aide bourreau disparut de la profession et fut remplacé par les anciens bourreaux mis au chômage par les précédents décrets.

A partir de 1871, seul subsistait le bourreau de France qui disposait de trois à cinq adjoints, dont un spécialiste surnommé le PHOTOGRAPHE.

La Crucifixion

  -  Η Σταύρωσις

Chez les Grecs et les Romains

C'était un supplice en usage chez les Perses et les Phéniciens. Ainsi, Alexandre le Grand en fit usage en crucifiant des milliers de prisonniers après la prise de Sidon. Les Carthaginois l'appliquèrent, notamment dans la répression de la guerre des mercenaires.

Chez les Romains, lors de la destruction de Jérusalem, en 70, on a compté parfois plus de 500 crucifixions par jour , hommes, femmes, enfants

A Rome, cette peine est infâmante et réservée d'abord aux esclaves, on connait le sort des esclaves révoltés de Spartacus, Crassus massacre ou capture les fuyards. 6000 esclaves sont crucifiés sur

la Via

Appia

entre Capoue et Rome. Spartacus y a échappé, acculé à l'affrontement contre les légions de Crassus, il meurt les armes à la main.

Plus tard, la crucifixion est appliquée aux brigands et aux pirates, parfois aux prisonniers de guerre et aux condamnés pour motifs politiques.

Déroulement

La peine est généralement précédée de supplices préliminaires principalement la flagellation censé « préparer » le condamné au crucifiement, sans l'achever prématurément. Il n’existait pas de limite, hormis le fait que le condamné devait encore être capable de porter la pièce horizontale de la croix patibulum jusqu’au lieu du supplice. Ainsi, pour certains condamnés, le nombre de coups de fouet pouvait être sans limites à tel point que certains ne parvenaient plus à porter leur croix et qu’il fallait faire appel à l’aide d’un passant. Ainsi on cite des cas de plus de 50 coups de fouet. ce qui, à raison de 2 lanières par fouet, signifie 100 impacts. Le condamné était attaché avec des cordages (effet de garrot), éventuellement doublé d'un enclouage des poignets (souffrances accrues), plus probablement quand il était encore au sol. Les pieds, encloués, les clous n'étaient pas enfoncés dans les paumes des mains, ce qui aurait déchiré les chairs, mais dans les os des tarses.

La mort survient par asphyxie : dans la position du crucifié, les muscles des épaules, pectoraux et intercostaux soutiennent le corps, et se fatiguent rapidement. Or, ces muscles sont ceux qui assurent la respiration. Pour les soulager, le condamné se soulève sur ses pieds éventuellement encloués, créant une nouvelle douleur. Les muscles des jambes se fatiguent à leur tour et le corps retombe. Cette alternance entre blocage et détente respiratoire finit par créer des crampes conduisant à l'asphyxie.

Pour accélérer la mort, les jambes du condamné sont brisées à la barre de fer (crurifragium). Le condamné ne peut plus alors se redresser et s'épuise rapidement.

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  • La torture a été interdite par l'Assemblée générale de l'ONU le 12 décembre 1984 et le texte est entré en vigueur le 26 juin 1987 corroboré par la 3e Convention de Genève ..... Histoire et analyse des supplices, tortures et autres depuis l'antiquité
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